Source eKathimerini.
Comme c'était prévisible, voir Feuilleton gouvernemental Grec : Venizelos a échoué. , il a été impossible de former un gouvernement de coalition.
Pourtant le président Papoulias n'a pas ménagé ses efforts, dimanche, il a été jusqu'à proposer un gouvernement de techniciens, un Papadimos bis en quelque sorte.
"Les efforts de M. Papoulias n'ont pas permis de surmonter les blocages politiques. Le président avait ouvert les rencontres avec les responsables politiques, dimanche, en déclarant : "Les différences entre vos positions sont petites et négligeables au regard de ce que vous devez à la patrie." Elles se sont avérées aussi byzantines qu'insurmontables. Lundi, le président avait alerté sur le risque de panique bancaire, après les retraits massifs (700 millions d'euros) d'épargnants craignant le retour à la drachme. Rien n'y a fait. "Ils se sont montrés d'une irresponsabilité énorme", déplore le politologue Elias Nikolakopoulos. "L'autisme du système politique le conduit à faire un choix catastrophique", renchérit l'expert politique Georges Séfertzis."Le Monde
Nous avons suivi à la télé, le bal des consultations au palais présidentiel. avec un moment très dramatique quand le président a reçu le chef du parti nazi aube dorée.Papoulias qui est entré dans la résistance à 17 ans était blème.Rien ne lui aura été épargné.
Les nouvelles élections auront lieu le 17 juin. D'après la constitution, Le Premier Ministre d'intérim est Mr. Panagiotis Pikramenos, juge et Président du Conseil d'Etat hellénique.
Nouvelles élections, donc.Les premiers sondages donnent une hypothèse de stabilité avec une très bonne nouvelle, les nazis tomberaient à 2%. il est probable que les Grecs ont compris de quoi il s'agissait.
Souhaitons que cette tendance se confirme, malgré 17% d'indécis.
Source : epikaira.gr