Source Presseurop.
La purge imposée à la Grèce par l'UE, via la Troïka, ne mène nulle part, ou plus exactement elle mène le pays à la faillite.
Comme le dit très bien Georges Ugeux :
"La démarche de la troïka est évidemment technocratique. On ne peut pas le reprocher aux individus. Ils ont des objectifs et doivent les réaliser. Le problème est systémique.
Pour la premier fois depuis 2002, la Grèce aura un surplus de son déficit primaire (avant charges financières) de 1,1% en 2013. Mais elle a perdu le quart de son produit intérieur brut depuis 2010. Un déficit de 4,2% pourrait être réalisé en 2013.
Au moment où la récession plane à travers l’Europe, il est important qu’aucune mesure ne perde de vue le fait que l’appauvrissement massif des consommateurs grecs est un tourbillon qui pourrait engloutir le pays."
A l'intèrieur de cette politique criminelle, la Troïka a des demandes insenséées voir ubuesques.
- Le temps de travail :
"Elle réclame notamment au pays de rallonger la semaine de travail à six jours. La lettre reproduite en partie par le Guardian indique:
«Mesure: augmenter la flexibilité des horaires de travail: augmenter le nombre maximum de jours de travail à six jours par semaine pour tous les secteurs.»
La troïka demande aussi à ce que l’inspection du travail grecque soit réformée et placée sous supervision européenne. Selon le Guardian, cette lettre révèle en détails l’intrusion de la zone euro dans un système et une culture du travail qui sont vus en dehors de la Grèce comme «dysfonctionnelle».
On ne voit pas le rapport avec les déficits, et c'est parfaitement imbécile.Les grecs sont très flexibles et, dans le privé, ils travaillent très souvent le samedi.Ces gens qui exercent une vraie dictature sont parfaitement ignorants des réalité du pays.
- Licenciements:
Demande de dernière minute, à la veille de la réunion de l'Eurogroup :22000 licenciements supplémentaires par rapport aux 150 000 prévus!
Pour les 22000 prévus cette année, la Troïka demande des noms!
Ca rappelle les demandes par les Allemands, des listes des juifs au gouvernement de Pétain.
- Les iles:
La Troïka a dit au gouvernement:" les iles peu peuplées vous coutent très cher à desservir, il faut déplacer les populations". Ceci a un nom : déportation.
On pourrait qualifier ça d'Ubuesque, si ce n'était pas tragique.
Le gouvernement Grec, qui n'est pas suicidaire, a refusé.