Crédit photo liza
La semaine dernière, nous n'avons pas pu voir les cavaliers d'Aristophane, pour cause de gros orage.Là, il n'était pas question de manquer Oedipe! Devant notre détermination, les Dieux nous ont accordé un ciel d'été parfait.
En route donc, et assez tôt, car l'évènement est très couru.
Je ne sais pas si j'ai dit, dans mon article La magie du Théâtre à Epidaure... que le festival, sur le plan matériel, est parfaitement organisé: Depuis Ligourio, des policiers à tous les carrefours, puis une armée d'assistants vous guident jusqu'à une place de parking.A part ça la Grèce est un pays pagailleux!( Stéréotype, quand tu nous tiens!)
On va prendre les places (20 à 50 Eur), et puis un diner rapide, le café restaurant est d'une très bonne tenue.
On s'installe, munis de nos coussins, indispensables.Le théâtre était plein aux trois quarts, soit 8 à 9000 personnes.
Comme toujours, la mise en scène est très moderne. Un décor très simple, en apparence, mais qui dit beaucoup de choses sur le plan symbolique. La scène est composée de cubes amovibles, qui après la révélation des origines d'oedipe, créent des trous, comme si le sol se dérobait sous les pieds des acteurs.
Le jeu avec les chaises est exceptionnel.
Les costumes, aussi très simples, mais les acteurs ont un espèce de manteau en plastique transparent qui accroche la lumière. C'est très beau. Je me suis interrogé sur le sens de cette transparence : les acteurs sont en quelque sorte mis à nu, ce n'est pas leur corps que l'on voit, mais leur âme.
Les photos sont tirées du programme, on ne peut pas photographier le spectacle.
les cheurs chantent sur une musique contemporaine, avec des voix de soprano, tout à fait exceptionnelles. Les acteurs Grecs sont très complets, ils jouent, chantent et dansent.
le texte est en Grec moderne, traduit du Grec ancien, ce qui donne une lange très simple, alors que les traductions françaises sont souvent ampoulées.
Le programme est un vrai bouquin avec beaucoup d'illustrations, des points de vue sur Sophocle et sur la pièce, et le texte intégral, en grec, évidemment, aveec un petit résumé en Anglais.
Ca vaut la peine de venir par chez nous, seulement pour le théâtre.