Souce e-Kathimerini.
Les membres de ce qu'on appelle "la troïka", ( UE, FMI, BCE) se rendent régulièrement à Athènes pour vérifier les comptes publics Grecs.
Vendredi dernier, après avoir constaté que le pays avait plus qu'honoré ses engagements ( qui a réduit en un an de six points de pourcentage son déficit public, tombé à 9,4% du produit intérieur brut (PIB) contre 15,4%.) et autorisé le versement de la quatrième tranche du prêt de 110 mdrs Euro, ont demandé à la Grèce de réaliser 50 mdrs de privatisations de propriétés publiques, d'ici à 2015!
C'est donc le toujours plus, qu'importe si ces politiques ont plongé la Grèce dans une récession sans précédent.
Voici un exemple des raisonnements tenus par le FMI: l'électricité, en Grèce est une des moins chère d'Europe. Pourquoi : DEH l'EDF locale possède ses proppres mines de lignite et à développé des techniques de pointe.
On dit aux Grecs: votre électricité n'est pas assez chère pour permettre l'implantation de concurrents privés. Vous devez donc privatiser vos mines, et vous achèterez le minerai au prix du marché: on dépouille ainsi la société publique d'un réel avantage au profit du privé!
Cette déclaration a mis le feu aux poudres. Papandréou a protesté auprès de DSK," « le message du gouvernement grec concernant le comportement inacceptable des représentants de la Commission européenne, de la BCE (Banque centrale européenne) et du FMI lors de la conférence de presse d'hier », qui a répondu qu'il " respectait la souveraineté du pays".
Les membres se sont platement excusés, en disant qu'ils avaient été mal compris. Jusqu'à la prochaine fois.