Source Ekathimerini.
Le référendum est annulé. Les tractations vont bon train sur le futur gouvernement d'unité nationale.il faut lire a ce sujet le blog de Panos Grigoriou "Papadimos über alles"
Les sondages réservent parfois des surprises.
Europhilie ?
Deux sondages, réalisés en début de semaine auprès d'échantillons respectifs d'un millier de personnes et publiés par ETHNOS et PROTO THEMA confirment l'europhilie record des Grecs, en dépit des sacrifices imposés depuis deux ans par la Troîka, avec un soutien massif (78 % à 81 %) au maintien du pays dans la monnaie commune face à une minorité (11 % à 13 %) de partisans d'un retour à la drachme.
c'est paradoxal, car l'austérité engendre une vraie souffrance sociale. Alors?
On peut exclure d'emblée une manipulation quelconque.
On peut invoquer la peur du saut dans l'inconnu, ce n'est certainement pas négligeable.
Je crois que le "retour au Drachme" signifie un retour en arrière, presque l'effacement d'années de prospérité, auquelles l'appartenance à l'Union Européenne et à la zone Euro ont fortement contribué.
C'est probablement aussi un réflexe de dignité. La Grèce se retrouverait reléguée au rang des pays Balkaniques, comme la Bulgarie. Injure supprème.
Enfin, les grecs ont été très marqués par l'image détéstable du pays à l'extérieur. C'est aussi une façon de se montrer dignes de l'appartenance à l'Union Européenne.
Mais tout est loin d'être joué.
" Mais au moment où leurs dirigeants mènent des transactions pour former un gouvernement de coalition pour remplacer le premier ministre, Georges Papandréou, poussé vers la sortie par ses troupes et la rue, les Grecs ne sont qu'une petite minorité à faire confiance pour sortir le pays de la crise : 43 % ne se retrouvent dans aucun dirigeant selon Ethnos, 52 % ne font confiance à "personne" selon un troisième sondage de Pulse, publié par Elefthéros Typos (droite). Ces sondages confirment aussi l'avance d'environ de dix points de la Nouvelle-Démocratie (droite) de M. Samaras sur le Pasok (socialiste , au pouvoir), avec des intentions de vote d'environ 30 % pour le premier et 20 % pour le deuxième. Mais ces scores ne permettraient pas au premier de disposer d'une majorité absolue au Parlement." Source Le Monde.
Il est très difficile de faire des scénarii sur la suite des évènements.